Entretien avec Anthony Hamon, docteur en histoire contemporaine et enseignant en lycée agricole.
Rédigé le
12.5.25
Chez Fabacéé, le graphique ci-dessous, issu d’un article publié en 2018 dans le « Journal of industrial ecology » nous a beaucoup marqué. En effet, on y observe une transition nette de l’agriculture, passant de l’énergie animale à l’usage d’énergies fossiles pour alimenter machines agricoles et intrants chimiques. On a voulu comprendre ce qu’il s’était passé pour que la tendance s’inverse aussi radicalement. Alors, nous avons interrogé Anthony Hamon, docteur en histoire contemporaine, enseignant en lycée agricole et fils d’agriculteurs pour qu’il nous raconte la transition qui s’est opérée dans le monde agricole au milieu du XXe siècle.
Fabacéé : Sur ce graphique, nous pouvons voir le passage très net de l’utilisation de l’énergie humaine et animale à l’utilisation de l’énergie fossile qui a eu lieu dans le secteur agricole entre 1940 et 1960. Pourriez-vous nous décrire ce qu’il s’est passé ?
Anthony Hamon : Ce graphique reprend très bien ce que nous révèlent également les sources historiques, c’est à dire que c’est surtout à partir du début des années 1950 qu’il y a vraiment une rupture énergétique qui s’est effectuée avec notamment une nette accélération au cours des années 1960/1970.
Ce phénomène porte plusieurs noms. A l’époque, on parle de « révolution silencieuse » ou encore de « révolution verte », un nom en définitive peu adapté, car il s’agit en fait d’une révolution de l’agriculture vers un modèle productiviste. Généralement on a tendance à penser qu’il s’agit d’une rupture brutale, mais cette révolution silencieuse n’est en fait que l’accélération d’une tendance qui remonte au lendemain de la Première Guerre mondiale, voire même qui prend sa source au XIXe siècle. Sur ce graphique, on voit que la rupture intervient vraiment après 1940, mais on voit aussi que ça a commencé un peu avant, notamment avec le début de l’utilisation de fertilisants et de carburant dès les années 1920/1930 années. C’est à cette époque qu’une tendance apparaît avant de connaître une accélération très nette.
Jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, le modèle de l’exploitation agricole capitaliste reste minoritaire en France. On le voit bien à travers la consommation de carburant dans l’entre-deux-guerres : elle est essentiellement le fait de grandes exploitations. Mais avant la Seconde Guerre mondiale, le modèle dominant, voire archi-dominant, est celui de la petite exploitation familiale en polyculture-élevage.
C’est un système qui demande très peu de consommation de carburant ou d’énergie fossile, puisque les terres sont souvent à proximité, et qu’on utilise de manière quasi généralisée l’énergie animale : des chevaux ou des bœufs pour labourer le sol. Ce modèle de la petite exploitation agricole peut être intensif, mais il dépend alors uniquement de la quantité de travail fournie par la famille (femmes et enfants), les ouvriers et les animaux. Mais les cultivateurs produisent d’abord pour eux, pour vivre et arrondir leurs fins de mois. On n’est pas encore tout à fait dans une logique d’économie de marché, même si les excédents sont bien sûr commercialisés.
Les travaux agricoles, pour la plupart, sont effectués manuellement, sauf dans les grandes exploitations où l’on utilise des faucheuses ou des moissonneuses mécaniques. C’est uniquement dans ces grandes exploitations qu’on trouve les premiers tracteurs, qui apparaissent dès le lendemain de la Première Guerre mondiale.
À l’époque, on parle de « cheptel vif » pour désigner les animaux, et de « cheptel mort » pour désigner les machines agricoles. La motorisation reste quasiment inexistante dans les petites et moyennes exploitations, en tout cas avant la Seconde Guerre mondiale. C’est important de poser ces bases pour comprendre ce qui va se passer ensuite.
Tout change au lendemain de la guerre. Les destructions ont touché une partie de l’appareil productif agricole français, ce qui a entraîné des problèmes de récoltes pendant plusieurs années. La France connaît une pénurie alimentaire générale. L’agriculture est alors pointée du doigt, par les médias, par le gouvernement, et plus largement par la population, pour son incapacité à nourrir le pays.
« Alors que la France connaît une pénurie alimentaire, l’agriculture est pointée du doigt pour son incapacité à nourrir le pays »
Dès la Libération, on réfléchit à comment augmenter la production agricole. Un agronome connu, René Dumont — qui deviendra plus tard le premier candidat écologiste à la présidentielle de 1974 — est alors très productiviste. En 1946, il publie un livre intitulé Le problème agricole français — esquisse d’un plan d’orientation et d’équipement. Il y affirme que l’agriculture doit devenir équipée, instruite, modernisée et productive, et qu’il faut entrer dans une économie d’abondance. Il y a une volonté claire de rompre avec les pratiques du passé.
Les propositions formulées dans ce livre sont très écoutées par les autorités et inspirent ce qu’on appelle le plan Monnet, du nom de Jean Monnet, commissaire général au Plan de l’après-guerre. La France, à travers les plans quinquennaux, cherche à moderniser son économie. Le premier de ces plans, le plan Monnet, court de 1946 à 1950.
Dans ce cadre, la modernisation de l’agriculture devient une priorité. À partir de ce moment, la logique productiviste de l’agriculture française, si on peut l’appeler ainsi, s’incarne par trois aspects :
Le déclencheur de cette modernisation agricole est incarné par la généralisation de l’utilisation du tracteur. En effet, en parallèle de cette dynamique de modernisation, le plan Marshall est lancé en 1947. Dans ce cadre, 8 000 tracteurs de la société Ferguson sont importés en France accompagnés d’une campagne publicitaire pour en promouvoir l’utilisation. Ils ne représentent toutefois qu’une petite partie de l’ensemble des tracteurs achetés par les exploitants agricoles français à l’époque. C’est en effet Renault qui, jusqu’aux années 1950, reste le principal constructeur et vendeur de tracteurs en France.
Pour encadrer la distribution de ces tracteurs importés et aider les agriculteurs à optimiser l’usage de leur matériel — notamment en les mutualisant —, on crée dès 1945 les CUMA : les Coopératives d’Utilisation du Matériel Agricole. Ces coopératives permettent aux exploitants d’avoir un meilleur accès aux machines agricoles.
Cette modernisation s’inscrit par ailleurs dans un ensemble plus large de transformations agricoles qui interviennent surtout à partir des années 1960 : des réformes structurelles sont mises en place, notamment l’agrandissement des exploitations. Le fameux « remembrement » dont je parlerai plus tard. On passe ainsi d’un modèle polyculture-élevage, où les parcelles, adaptées pour la petite culture, étaient proches les unes des autres, à des exploitations éclatées géographiquement, avec des champs situés parfois à des kilomètres du lieu de l’exploitation. Cela augmente évidemment les distances à parcourir, donc la consommation de carburant. Alors que dans l’ancien système, on faisait un ou deux kilomètres tout au plus, on se retrouve avec de grandes parcelles très dispersées sur des kilomètres.
Fabacéé : Et concernant la consommation d’énergie indirecte et l’utilisation d’intrants ?
Anthony Hamon : Concernant la fertilisation, sur ce graphique, on voit que la consommation d’énergie indirecte — notamment via la fertilisation azotée — représente environ 50 % de la consommation énergétique totale, ce qui est énorme.
Sur ce point, ce qu’il faut comprendre, c’est que la logique productiviste, qui remonte déjà au XIXe siècle, vaut aussi pour l’usage des engrais. On observe une augmentation progressive de la consommation d’engrais chimiques dès cette époque, et elle s’intensifie surtout durant l’entre-deux-guerres.
Les syndicats agricoles jouent alors un rôle important dans leur diffusion dès la fin du XIXe siècle. En 1929, par exemple, les paysans français consomment ainsi deux fois plus d’engrais qu’en 1913, juste avant la Première Guerre mondiale. J’ajoute que dans l’entre-deux-guerres, le principal fertilisant utilisé reste le fumier de ferme. L’achat d’engrais reste très limité, même si on commence à observer ce qu’on appelle la « chimisation » de l’agriculture française.
Plus on utilise d’engrais azotés ou phosphatés, plus on augmente les rendements, mais cela provoque aussi une prolifération des adventices (les mauvaises herbes). C’est pourquoi, dès les années 1920-1930, on commence à utiliser des désherbants chimiques. Les premiers essais datent de cette période, avec notamment l’utilisation d’acide sulfurique, qui détruit les plantes fragiles tout en épargnant le blé.
L’un des freins majeurs à cette consommation reste le prix : les engrais coûtent très cher. Après 1918, le ministère de l’Agriculture développe le Crédit Agricole pour permettre aux cultivateurs d’emprunter de l’argent afin d’acheter des engrais et développer l’agriculture. Toutefois, l’argent emprunté leur servait soit à remplacer une bête morte, soit à acheter des terres. Il y a aussi une dimension culturelle : pendant très longtemps, les agriculteurs avaient honte d’emprunter de l’argent. La rupture n’intervient que dans les années 1950-1960, sous l’impulsion, notamment, du Centre National des Jeunes Agriculteurs (CNJA). Dès les années 1950, cette organisation professionnelle agricole réclame la possibilité pour les cultivateurs d’emprunter de fortes sommes d’argent pour moderniser les exploitations. Une nouvelle logique s’instaure : il faut emprunter pour se moderniser, pour investir et acheter du matériel.
Enfin, avec l’exode rural, la population des campagnes migre progressivement vers les villes pour y travailler et s’y installer. Ce phénomène, amorcé au XIXe siècle, s’intensifie fortement entre les années 1950 et 1970. La main-d’œuvre disponible diminue fortement durant cette période, ce qui pousse aussi à chercher des alternatives mécaniques et chimiques pour pallier le manque de bras.
« Du fait de l’exode rural, la main-d’œuvre disponible diminue fortement. On se tourne alors vers des alternatives mécaniques et chimiques pour pallier le manque de bras. »
On passe ainsi de 200 000 tonnes d’engrais de synthèse consommées par an en 1946 à 500 000 tonnes par an en 1956, puis à 650 000 tonnes par an en 1960.
Les engrais utilisés sont des engrais azotés, fabriqués à partir d’ammoniac, très polluants évidemment. Pourtant, dès cette époque, leur utilisation devient un indicateur quantitatif de développement agricole : plus on consomme d’azote, plus les rendements augmentent, et donc plus on considère que c’est une marque de progrès agricole.
Ce qu’on appelle le « système productiviste » se met en place progressivement, et ce système pousse à une consommation croissante d’énergie fossile.
Fabacéé : Comment ce changement s’est-il opéré et comment a-t-il été vécu socialement et économiquement dans la ruralité ?
Anthony Hamon : Il faut comprendre que tout cela n’est pas uniquement un phénomène spontané. Il s’agit aussi de choix politiques. L’État, les chambres d’agriculture et les organisations professionnelles agricoles (notamment la FNSEA, fondée en 1946) jouent un rôle décisif. En France, l’évolution de l’agriculture est toujours étroitement liée aux décisions publiques. Contrairement à d’autres pays, ici, ce sont les politiques agricoles qui orientent les transformations du secteur.
La politique de remembrement, qui va conduire à un agrandissement des parcelles, va par exemple contribuer largement à l’essor du tracteur, à une époque où il n’y avait encore aucune conscience du sujet de la dépendance à l’énergie fossile ou des enjeux environnementaux.
Il commence doucement dès 1918 dans les zones touchées par la guerre à l’Est, puis s’accélère entre 1955 et 1975, principalement à l’ouest de la France et touche ainsi la Bretagne, la Normandie ou le Maine. Il a donné lieu à une destruction massive de haies, de bosquets, de talus, de fossés… Les paysages ruraux ont été complètement remodelés, et avec eux, des écosystèmes entiers ont été détruits. C’est seulement depuis quelques années que l’on commence à prendre pleinement conscience de l’ampleur de la catastrophe environnementale. Sur cette question, je recommande la lecture de la bande dessinée d’Inès Léraud, Champs de bataille. L’histoire enfouie du remembrement (2024). Même si, à l’époque, les autorités et les ingénieurs agronomes savaient que cela causait des dégâts, la question environnementale était beaucoup moins présente dans le débat public.
Le remembrement avait deux objectifs. L’un des enjeux était lié à la modernisation de l’aménagement rural. Le remembrement a par exemple permis l’électrification des campagnes, ou la mise en place de nouvelles infrastructures.
Mais en premier lieu, cette politique massive avait un objectif agricole : agrandir les parcelles. Il suffit de regarder d’anciennes photographies aériennes : avant le remembrement, les parcelles étaient si petites et morcelées qu’une moissonneuse-batteuse, une ensileuse ou même un tracteur ne pouvait pas y entrer. Il fallait parfois traverser trois parcelles appartenant à des voisins — parfois en conflit avec vous — pour pouvoir atteindre la vôtre. C’était très compliqué. D’où la nécessité de réorganiser et de rationaliser l’espace agricole.
Ce processus a provoqué beaucoup de mécontentement dans les populations. Il y a eu des contestations, parfois violentes. Le remembrement a fortement ralenti après 1975, sans être achevé partout. Mais il a pourtant profondément modifié le visage de l’agriculture et des campagnes françaises. En effet, il était devenu difficile de labourer des champs de plusieurs hectares avec seulement une paire de bœufs et une charrue.
À partir des années 1950-1960, on assiste ainsi à l’ouverture du marché des engins agricoles à la concurrence, faisant entrer sur un marché auparavant dominé par des constructeurs français, notamment Renault, d’autres acteurs européens et américains. Créant littéralement la demande, ils perfectionnent leurs produits et déploient tous les moyens publicitaires possibles pour séduire les agriculteurs. On voit apparaître des affiches promotionnelles. Les premières cabines sont inventées à la fin des années 1970 pour permettre aux conducteurs de travailler à l’abri des intempéries.
« À partir des années 50, une nouvelle génération d’agriculteurs participe à la démocratisation de l’accès au crédit : désormais, il faut emprunter pour se moderniser, pour investir et acheter du matériel. »
C’est classique : on est alors entré dans une société de consommation. Pour donner un ordre d’idée : en 1950, on comptait moins de 200 000 tracteurs en France ; en 1975, on en dénombrait 1 300 000.
Parallèlement, à l’époque, le carburant est bon marché et facilement disponible. Cela contraste fortement avec le contexte de pénurie pendant la guerre et l’Occupation.
Dans les années 1940, par exemple, les paysans qui possédaient déjà du matériel motorisé, comme des tracteurs, devaient passer par des circuits très encadrés pour obtenir du carburant dont l’approvisionnement était géré par les autorités allemandes. Il existait même parfois des accords informels entre les agriculteurs et les occupants. En échange de bidons d’essence, certains vendaient des produits (pommes de terre, beurre, etc.), par exemple.
La première vraie remise en cause de l’utilisation massive d’énergie fossile, intervient à partir des années 1970, avec les chocs pétroliers. Dès 1973, le prix du carburant augmente fortement. Cela a un impact direct sur le coût de production agricole, qui grimpe en flèche. Et c’est principalement, voire uniquement pour des raisons économiques, que la question énergétique commence à être réellement posée dans le secteur agricole.
Certaines régions ont vraiment été marquées par cette transformation. En Bretagne, par exemple, le changement a été particulièrement radical. L’agriculture y est devenue une véritable richesse régionale — on a même parlé à l’époque de « pétrole vert ».
À partir des années 1960, et encore plus dans les années 1970, il y a eu le développement de l’enseignement agricole. Les lycées agricoles ont largement diffusé une idéologie productiviste à leurs élèves, qui allaient devenir les agriculteurs de demain. On leur enseignait la mécanique, l’utilisation des tracteurs, etc. Aujourd’hui encore, je constate que les élèves ne peuvent concevoir une exploitation sans engin. C’est même un élément d’attraction pour eux : ils ont 15 ans, les yeux qui brillent devant des tracteurs d’une valeur astronomique bourrés de technologies.
Fabacéé : En tant qu’historien, comment voyez-vous l’avenir de l’agriculture du fait de sa forte dépendance aux énergies fossiles ?
Anthony Hamon : L’image du « paysan riche » est encore très présente. Beaucoup pensent que les agriculteurs sont fortunés, car ils possèdent des biens, du foncier, des machines. Mais c’est souvent une illusion : dans la réalité, beaucoup sont endettés. Le capital d’exploitation peut être élevé, mais c’est souvent financé à crédit. L’apparence masque la réalité.
Ce que je vois, c’est un monde en souffrance. Le monde agricole est mal compris. Le paysan français, aujourd’hui, se sent menacé : par la concurrence étrangère — le Brésil, notamment —, par les normes écologiques de plus en plus strictes, par la pression d’un système productiviste qui lui a été imposé depuis des décennies.
Et maintenant, on lui demande de produire « propre », avec moins d’impact, tout en restant compétitif. C’est une double injonction contradictoire. Donc je comprends qu’il y ait un mal-être très profond.
C’est un monde qui n’est pas toujours bien représenté, tant dans les médias que dans les instances syndicales.
La seule évolution possible, à mes yeux, viendrait d’un changement de modèle. Il y a plusieurs modèles agricoles en France, et je pense que celui des grandes exploitations — celui qui prédomine aujourd’hui — ne changera pas spontanément. S’il y a un changement, il sera porté par des personnes qui choisissent de s’installer, de recréer des petites exploitations agricoles, avec peu de déplacements, des parcelles modestes, dans une logique de subsistance.
Bien sûr, il ne s’agit pas de revenir au XIXe siècle. Il faut intégrer les savoirs actuels en matière de gestion des sols, de biodiversité, etc. Mais retrouver une forme d’agriculture paysanne, telle qu’on l’appelle aujourd’hui, pourrait permettre de réduire la consommation énergétique, notamment en énergie fossile.
« Le renouvellement générationnel devrait jouer un rôle fondamental dans la transition du secteur agricole. »
Le problème, c’est que tout cela dépend de la société. Et tant que cette société ne change pas, j’ai du mal à voir comment les choses pourraient évoluer. Pour moi, une vraie transformation ne peut advenir que si le poids des grandes exploitations diminue. Comment ne pas être sceptique quand on voit que, depuis les années 1960, le nombre d’agriculteurs et d’agricultrices baisse continuellement, tandis que la surface moyenne des exploitations augmente sans cesse ?
Le renouvellement générationnel devrait jouer un rôle fondamental : ceux qui ont 40-60 ans aujourd’hui n’ont pas été formés aux enjeux environnementaux. Ces questions ne sont abordées que depuis le milieu des années 2010. C’est très récent ; mais il y a encore des résistances. Pour moi, c’est une question d’habitude, de culture, de temporalité. Je suis convaincu que les jeunes agriculteurs de demain, formés de nos jours, et ceux qui le seront dans 10, 20 ou 30 ans, seront beaucoup plus sensibles à ces enjeux.
Pour moi, l’avenir proche de l’agriculture, et de la société qu’elle nourrit, repose sur la coexistence de différents modèles agricoles. En France, l’histoire nous montre qu’il y a toujours eu plusieurs modèles agricoles qui ont fonctionné de façon simultanée.
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